Un jardin
A mon père,
Jardins, investir les lieux du rêve, de la mémoire
Oser des chemins improbables, escarpés.
Faire une halte devant la rose sous l’ombre d’un orme peuplé d’oiseaux.
Je marche dans la lumière parmi les herbes hautes et les citronniers odorants,
des papillons blancs dansent dans le ciel...
Jardins, hauts lieux de l’imaginaire, de tableaux évanescents, d’êtres précieux,
avec toujours cette musique qui flotte,
cette présence ineffable, euphorique, on dirait celle des anges.
© El Hadi Hamdikene 2015